Le 19 décembre : conférence de Marion Fontaine

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des initiatives menées par le collectif Liévin 1974

Nous publierons prochainement les enregistrements de cette conférence.

Vendredi 19 décembre 2014, au LAG à Liévin, Marion Fontaine  présente son ouvrage "Fin d'un monde ouvrier. Liévin 1974"

Vendredi 19 décembre 2014, au LAG à Liévin, Marion Fontaine
présente son ouvrage « Fin d’un monde ouvrier. Liévin 1974 »

Un auditoire attentif aux propos de l'universitaire

Un auditoire attentif aux propos de l’universitaire

  • Conférence de Marion Fontaine autour d’un livre à paraître sur la catastrophe de Liévin  : vendredi 19 décembre à 19h00 au LAG

Marion Fontaine est historienne, maître de conférence à l’univesité d’Avignon Elle est notamment l’auteure  de « Le Racing Club de Lens et les « Gueules noires », essai d’histoire sociale ».

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La dernière catastrophe ?

Fin d'un monde ouvrier - Liévin 1974 - Marion Fontaine

Fin d’un monde ouvrier – Liévin 1974 – Marion Fontaine

Liévin, 1974 : la désindustrialisation en question

Résumé du livre de Marion Fontaine (sortie prévue à la mi-novembre)

Le 27 décembre 1974 se produit à Liévin, dans le Nord, la plus grave catastrophe minière française de l’après-guerre : elle fait 42 morts. En mobilisant des sources variées, cet ouvrage se penche sur les différents modes de traitement médiatique, politique et militant, judiciaire de l’évènement. Ces derniers dessinent les traits d’une catastrophe inscrite dans une situation de transition : Liévin ranime les vieux mythes du mineur-martyr et de la mine infernale toujours présents depuis Germinal ; simultanément l’évènement porte la trace des « années 68 » finissantes et donne lieu à des mobilisations, ou à des esquisses de mobilisations d’un nouveau type ; on voit poindre à travers lui enfin des figures appelées à un bel avenir, celle de la victime ou encore celle du « petit juge » luttant contre les élites minières. Mais, au-delà du cas de Liévin, ce livre cherche aussi à tracer les traits d’une perspective plus large. La catastrophe s’inscrit dans ce moment de basculement du milieu des années 1970, entre la fin des fameuses « Trente Glorieuses » et l’entrée dans la non moins fameuse « crise ». L’enjeu est aussi de cerner quelques aspects de ce basculement, d’interroger sous l’angle de l’histoire sociale et politique le processus de désindustrialisation, de creuser surtout cet instant où le mythe ouvrier, autant que la classe ouvrière perdent de leur évidence. Il y a là autant de questions qui, 40 ans après Liévin, loin d’être résolues, ne cessent de traverser nos sociétés.

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